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Notre Territoire en Marche
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6 février 2018

Perception générale sur l'Europe. Groupe de travail En Marche Dieppe

Perception générale sur l’Europe. Travail préparatoire. Pour le groupe : le rédacteur : Joël TANGUY

Méthode : cette première réunion nous a permis d’étudier ensemble la première partie du questionnaire (quatre questions). Nos réponses sont une approche correspondant à notre discussion et méritent d’être abondées. 

1.   Selon vous qu’est-ce qui marche bien en Europe ? (Quels sont les principaux arguments sur chacun des points mentionnés).

 -   La paix en Europe : après des siècles de guerres entre les différents pays d’Europe, l’Europe a permis à ce continent d’être enfin en paix (excepté les guerres des Balkans). C’est la fin des conflits armés entre les anciens belligérants et particulièrement entre l’Allemagne et la France.

-  D’abord le côté économique : de la CCA à l’Europe d’aujourd’hui c’est une construction qui s’est faite progressivement et de manière réaliste.

-   L’euro : c’est une monnaie reconnue, qui donne une liberté de circulation (mais nous avons aussi discuté des problèmes posés par l’euro pour certains pays dont la France).

-  Le dialogue entre les peuples : l’Europe donne le lieu et des institutions pour permettre aux différentes nations de traiter de leurs différends de manière pacifique. La capacité de se rencontrer et le dialogue entre les peuples ont été renforcés.

- Faire des grands projets ensemble : l’Europe a permis à des grands projets industriels de voir le jour et en particulier nous saluons la réussite d’Airbus.

- Erasmus : de l’avis de tous, une idée géniale.

 

2.  Selon vous qu’est-ce qui ne marche pas en Europe ? 

-  L’absence de direction politique : nous déplorons que la gouvernance européenne soit essentiellement administrative. La bureaucratie européenne a déplacé le grand projet européen. Des fonctionnaires tatillons ont accumulé les normes qui n’ont rien d’essentiel au projet européen et compliquent la tâche (et les énervent) des Européens dans de nombreux domaines. Exemples dans l’alimentation : les fromages, le chocolat …

- Les lobbys industriels et commerciaux ont acquis une puissance énorme au sein de l’Europe : le manque de poids du Parlement européen n’a pas permis de contrebalancer cette pratique.

-  La défense européenne : elle est presque inexistante et quasiment inopérante. Cela est vrai pour la fabrication des armements (fait qui s’oppose il est vrai aux lobbys nationaux et notamment au lobby des armes en France), mais aussi par le manque d’organisation et de volonté au niveau des forces d’intervention.

- Les disparités au sein de l’Europe : les disparités fiscales (on cite notamment les cas de l’Irlande et du Luxembourg) ne permettent pas la construction d’une Europe réelle et efficace sur la scène mondiale.

- L’élargissement a été trop rapide et mal digéré : à 27 ou 28 les décisions notamment fiscales ou sociales qui auraient été nécessaires pour la construction d’une Europe réelle n’ont pas été possibles dans la plupart des cas. Cela a retardé le processus européen qui nous est cher.

-        Le fonctionnement de l’Europe est lourd : les règles d’unanimité, de majorité sont complexes et mal connues des citoyens.

-        Un exemple à discuter sur ce que ce qui ne fonctionnerait pas en Europe : les routiers et les exceptions qui leur sont accordées dans le cadre du détachement (notamment des pays de l’Est). Cet exemple nous amène à douter du sens de l’intérêt général de la plupart des pays qui privilégient les intérêts de leurs ressortissants plutôt que l’intérêt général. Cela nous amène aussi à discuter de la confrontation entre l’intérêt des états et l’intérêt général des citoyens (mais aussi les marchandises) par exemple en matière de liberté de circulation

 

3.  Lorsque vous pensez à l’Europe, quelles sont les questions que vous vous posez ?

- Degré d’acceptation de l’Europe dans la population : débat intéressant car la dernière élection présidentielle en France a montré que la majorité ne repoussait pas forcément l’Europe et encore moins l’euro. Un travail pédagogique reste à faire.

- Le rejet de l’Europe dans de nombreuses populations doit être travaillé et expliqué : nous débattons des questions suivantes : quel est le rôle des politiques ? Quelle est leur responsabilité dans la contestation actuelle de nombreuses populations ? Certains ont-ils fait de l’Europe le bouc émissaire pour éviter de traiter eux-mêmes les questions concernant leur pays ?

- Les politiques ont également une responsabilité dans la place qu’ils font à l’Europe : les postes de députés européens sont malheureusement trop souvent un lot de consolation pour les élus qui ont échoué au suffrage universel. Des élus qui ont réussi à s’imposer par leur travail au Parlement européen ne sont pas reconduits car leur travail n’est pas reconnu au niveau de leur pays (cela est vrai en tout cas pour la France).

 

4.  Aujourd’hui quelles devraient être les priorités de l’Europe ?

 -  Sur le plan organisationnel : c’est d’abord la transition fiscale et sociale qui doit être la priorité des Européens. Par exemple par la mise en place d’un SMIC européen. Le dumping social entre les pays européens est probablement la principale plaie du système et sans doute ce qui rebute le plus les peuples. Cependant, nous constatons que l’Europe ne s’en désintéresse pas en prenant pour exemple le combat d’une commissaire européenne contre les GAFA et leur fiscalité en Europe.

- Sur le plan thématique : après les questions sociales et fiscales vient d’abord la lutte contre le terrorisme et l’organisation des frontières de l’Europe. Ensuite les questions du numérique et de l’environnement sont des questions centrales

 

Les questions suivantes sont :

5.  Au-delà de ce que l’Europe peut faire pour vous, qu’est-ce que vous, en tant que citoyens vous pourriez faire pour l’Europe ?
6.  Qu’est-ce qui distingue l’Europe du reste du monde ?
7.  Qu’elles devraient être les principales missions de l’Europe dans le reste du monde ?
8.  Si vous deviez choisir de slogan qui vous parle, qui ont du sens pour vous (deux choix possibles)

-  Une Europe plus sociale

-  Une Europe plus démocratique

Une Europe plus proche des préoccupations des citoyens

-  Une Europe plus forte (mutualisation des moyens de défense…)

Une heure plus écologique et solidaire

Une Europe avant-gardiste (une intégration différenciée dans laquelle certains décident davantage d’intégration)

Autre

 

9. Comment la R.E.M. peut-elle ré enchantait l’idée d’Europe ? En particulier qu’elles seraient idéalement :   

-  Les mots clés

-  Les symboles forts

-  Les images fortes

 

10.  Le jeu des différences : imaginons le rapport 2024, quelles vont être les principales différences avec l’Europe de 2017 ?

 

 Réunion du comité en marche du lundi 20 novembre 2017

Globalement, les présents à cette réunion adhèrent aux propos émis lors de la première réunion du groupe constitué pour travailler sur l’Europe.

Sont ajoutés les points suivants :

-  Il conviendra de travailler sur le rôle de l’Europe, le rôle des états et les règles de décision car le fonctionnement de l’Europe est extrêmement compliqué et sans une bonne connaissance du fonctionnement nous ne pourrons pas être relais pour l’expliquer aux citoyens : nous avons besoin de pédagogie.

-  Faire venir un intervenant qui pourraient justement nous aider à affiner notre propre pédagogie et à faire connaître les valeurs de LREM au niveau européen.

-  Les présents estiment que sur l’extension à nouveau pays, ce n’est pas le principe de l’ouverture qui est problématique c’est le manque de préparation : nous considérons que les éléments constitutifs de l’entrée dans l’Europe (les briques) n’ont pas toujours été suffisamment pris en compte.

- Nous devons aussi être capables d’exprimer quelle Europe nous souhaitons, bien entendu en prenant en compte les orientations de LREM.

 

2e réunion du groupe de travail sur l’Europe : mardi 28 novembre 2017 

Méthodologie : chacun a pu exprimer son point de vue, le présent compte rendu étant une synthèse des débats et relève essentiellement les points d’accord.

 

Question 5 : que peut-on faire nous-mêmes pour l’Europe ?

Il manque toujours une constitution à l’Europe. Valéry Giscard d’Estaing avait bien tenté de résoudre ce problème, mais on constate qu’aujourd’hui la question n’a pas évolué réellement malgré quelques progrès suite aux différents traités. Cela permettrait d’avoir une structure qui donnerait un pouvoir plus important à l’Europe et surtout un pouvoir davantage cadré et connu.

Dans le système actuel les intérêts privés des états l’emportent sur le collectif. C’est ce que l’on vient de constater avec l’accord sur le glyphosate.

La France est un petit pays, mais aussi tous les autres pays de l’Europe y compris l’Allemagne et la France ne peut être seule même si elle le souhaitait face aux grands pays et aux grands ensembles dans le monde (notamment les BRIC).

Ce que l’on peut faire, à notre niveau, c’est en tant que citoyen de tenter de convaincre de l’intérêt de l’Europe et investir au maximum les médias pour diffuser en permanence des idées favorables à l’Europe, mais pas à n’importe quelle Europe.

Pour nous, adhérents de LREM, c’est aussi accompagner le discours de notre président de la république qui souhaite, contrairement à la plupart des hommes politiques en France et dans beaucoup de pays européens poursuivre le développement de l’Europe.

Pour cela nous constatons que nous avons besoin nous-mêmes de nous former avant d’expliquer l’Europe aux autres. Mais c’est aussi ensuite aller rechercher la parole des citoyens pour les entendre, pour comprendre ce qui les préoccupe et parfois les énerve dans les décisions de l’Europe, mais surtout pour leur expliquer le fonctionnement de l’Europe. En effet, bien souvent, ce n’est pas l’Europe en tant que telle qui est en cause, mais soit les états qui ont fait des choix additionnés et non collectifs (exemple encore le glyphosate), soit nos hommes politiques (tout du moins beaucoup d’entre eux ) qui utilisent  l’Europe  comme bouc émissaire pour atténuer leurs propres irresponsabilités.

Ce que nous pourrions faire également pour l’Europe, à la fois sur le plan du chauvinisme européen, mais surtout pour valoriser les circuits courts, c’est acheter français et européen quand c’est possible. Ce qui pourrait faciliter cela, c’est l’établissement d’une taxe carbone au niveau européen. (Ou par zone selon le produit : le lait moins de 100 km… avis personnel du rédacteur).

 

Question 6 : qu’est-ce qui distingue l’Europe du reste du monde ?

C’est pour nous :

- Une certaine idée de la démocratie
-  Une certaine idée de la justice
-  Une certaine idée des droits de l’homme

Bien que nous soyons conscients, que certains pays parmi les 28 s’éloignent actuellement de ces valeurs (la Pologne, la Hongrie…) et que l’Europe est bien timide face à ces dérives. Nous espérons cependant que l’Europe puisse être le meilleur garant de la lutte contre la montée des extrémistes dans toute l’Europe.

L’Europe s’est également pour nous le résultat d’une histoire commune, longtemps faite de guerres entre nos pays et aujourd’hui faite de paix (Depuis 1945, c’est plus de 70 ans de paix, hors ex-Yougoslavie, ce qui n’est jamais arrivé depuis…

Nous constatons qu’il nous manque cependant un patriotisme européen (nous constatons également qu’il manque déjà un patriotisme français), malgré un attachement commun aux racines gréco-romaines (mais aussi judéo-chrétiennes) des Européens.

Nous avons bien une culture commune : les cathédrales, la musique, la peinture, la littérature… l’Europe ne faisant pas grand-chose pour la valoriser en tant que culture européenne. Chaque pays et c’est particulièrement vrai du nôtre qui pilote la francophonie, défend son pré carré et sa culture nationale au détriment de la défense d’une culture européenne qui pourtant existe.

 

Question 7 : quelles devraient être les principales missions de l’Europe dans le reste du monde ?

D’abord nous l’avons déjà dit le maintien de la paix dans le monde est la principale mission de l’Europe.

Ensuite nous considérons que l’Europe devrait être exemplaire pour lutter contre le racisme, la corruption, les inégalités sociales. Nous pensons que ce sont ces valeurs qui sont à la base même de l’Europe et de ses pères fondateurs qui attireront les jeunes dans les années à venir. Car beaucoup de jeunes, notamment ceux qui bénéficient d’Erasmus partagent ces valeurs sans s’occuper des frontières à l’intérieur de l’Europe voire au-delà : certains se disent citoyens du monde.

Nous considérons en effet que l’Europe a pour mission de se concentrer sur la jeunesse ;

Nous venons de parler d’Erasmus, ajoutons que nous sommes très favorables à l’idée du président MACRON de l’étendre à l’apprentissage.

Nous pensons que c’est en se concentrant sur les principales valeurs et les vraies valeurs qui font l’Europe que nous entraînerons la jeunesse à y adhérer. Nous constatons que c’est la jeunesse la plus aisée, celle qui fait des études, qui est la plus européenne. C’est donc l’amélioration de la justice sociale, et le développement des échanges pour des publics plus diversifiés, qui permettront aux jeunes générations d’une manière plus large d’adhérer au projet européen.

Précisons également, qu’à travers des départements et territoires d’outre-mer, de nombreux pays d’Europe sont présents sur l’ensemble des 5 continents, ce qui est unique dans le monde d’aujourd’hui. L’Europe et ses états sont présents réellement sur l’ensemble de la planète, non seulement par leur implantation territoriale, mais aussi même si cela nous paraît insuffisant par la diplomatie européenne.

Nous nous interrogeons sur le droit d’ingérence (expression que l’on doit à Bernard Kouchner lors des récentes guerres des Balkans).

Il nous semble que l’Europe n’a pas pour vocation de protéger des systèmes corrompus mais de protéger des populations, il s’agit d’un droit d’ingérence limité et pour lequel il faut systématiquement préférer les interventions de l’ONU.

Le fait est que beaucoup de pays européens ont des armées faibles, et davantage qu’il n’y a pas de véritable armée européenne (tous les états européens n’appartenant pas à l’OTAN). Cela ne facilite pas la lisibilité de l’Europe dans ses interventions, ou plutôt dans ses absences d’intervention dans les conflits extra européens.

L’absence d’Europe, malheureusement souvent constatée dans ces conflits, s’explique aussi par l’absence ou tout du moins par la faible existence d’une véritable diplomatie européenne. Avoir une diplomatie européenne c’est avoir un socle commun sur les questions suivantes pour apporter des réponses communes :

-  Sur le plan militaire
-  Sur le plan économique
-  Sur le plan humanitaire
-  Sur le plan culturel et patrimonial

 

Question 8 : choix de 2 slogans

  • Une Europe plus sociale : signifie pour nous avoir des règles communes sur le plan du droit du travail et la fiscalité afin de permettre un certain équilibre, une justice sociale et de la solidarité. Nous souhaitons que cela se fasse dans le respect des rythmes différents pour les 28 pays de l’Europe. En effet chacun de ces pays a une histoire différente et un niveau d’aide sociale, de législation sociale, de fiscalité liés à cette histoire est méritant des paliers pour parvenir à une plus grande équité. Cependant, l’Europe doit s’affirmer face au dumping fiscal de certains états et à l’utilisation qu’en font certains grands groupes pour ne pas payer d’impôts dans les pays où ils sont installés. À cet égard, nous trouvons intéressante la proposition d’Emmanuel Macron de fiscaliser les entreprises sur leur territoire de fonctionnement et non sur leur siège social.
  • Être à l’avant-garde : non pas pour avoir des différenciations entre des groupes d’États privilégiés mais par thèmes. Ceux que nous mettons en avant sont les suivants : être en avant-garde dans l’écologie et la formation. L’Europe doit protéger les citoyens (dans tous les sens du terme).

Pour nous ce sont les 2 principales conditions qui permettraient à l’Europe et aux pays qui la composent de prévenir la montée des extrêmes, notamment le retour du racisme, du fascisme etc.

 

Question 9 : comment la république en marche peut-elle ré enchantait l’idée d’Europe ?

  • Les mots-clés : protéger
  • Les symboles forts : créer des listes transnationales pour les élections européennes
  • Les images fortes : l’hymne européen, le drapeau, développer une grande journée de l’Europe pour les enfants, les citoyens : une fête de l’Europe, une idée à creuser.                                              

Pour le groupe : le rédacteur : Joël TANGUY

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